La « Responsabilité » et les responsabilités des Syndics

Etre responsable est dans la nature de notre engagement de Syndics: en raison du rôle que nous interprétons dans la société, tous les jours nous sommes appelés à prendre des décisions de grande responsabilité. Néanmoins, un scénario législatif et normatif qui change si rapidement rends notre travail de plus en plus difficile. C’est un engagement institutionnel, juridique et administratif très significatif, et aussi d’un point de vue éthique et politique. Ces derniers sont certainement les aspects plus passionnants de notre travail, mais parfois les plus difficiles.

Un engagement commun face aux difficultés

Dans les dernières années le rapport entre l’Etat central et les Autonomies n’ont pas été simples, et la perspective fédéraliste a été de plus en plus marginalisée en faveur d’un centralisme dur et critique envers les Régions à Statut spécial comme la nôtre. La crise économique de ces dernières années, avec une générale baisse des transferts et des règles de comptabilité et de gestion financière et économique très strictes comme le « Patto di stabilità », a rendu la fermeture des budgets un exercice fort compliqué pour les Administrateurs locaux et régionaux. Par conséquent, les décisions que nous avons dû prendre en charge, aux différents niveaux institutionnels, ont représenté une tâche bien plus lourdes que dans le passé.

Une stricte connexion entre Communes et Région a été cruciale : grâce aux hommes et femmes de l’Union Valdôtaine du Conseil régional, cette année on a finalement stoppé la baisse des transferts financiers aux collectivités locales. Et encore, c’est de ces jours le fait que, tous ensemble, nous avons voulu créer un fonds de solidarité pour les Administrations communales en difficulté. Je souligne cette question parce-que c’est exemplaire d’un sens de collaboration mutuelle : dans les moments difficiles, les Valdôtains se rapprochent. Nos ancêtres nous ont donné des valeurs qui, heureusement, nous sommes en gré de partager dans l’émergence. Peut-être il faut les utiliser plus souvent dans la quotidienneté, sans garder exclusivement les intérêts les plus proches. Tous ensemble nous sommes plus forts, divisés nous sommes trop faibles

Renforcer les liens entre le Conseil régional et le territoire

Les Syndics Valdôtains sont les premiers, sur leur territoire, qui doivent donner des réponses aux Citoyens, en approfondissent avec eux les différentes nécessités et les questions politiques, soit locales, soit régionales. De plus en plus, pour mieux faire face à ces questions et à toutes nécessités, nous devons être capables de donner à nos Concitoyens des réponses certes et partagées. C’est un engagement que, dans un esprit d’appartenance et de loyauté réciproque, les Administrateurs locaux unionistes veulent rejoindre avec les représentants au Conseil régional : nous agissons tous pour le bien de la Vallée d’Aoste et de notre Mouvement politique, qu’il représente toujours la plus grande force politique de notre Petite Patrie.

L’engagement de la Conférence des Administrateurs 

Le lieux où les Syndics unionistes partagent idées, évaluations et projets est la Conférence des Administrateurs : une voix qui mais qui s’accompagne aux autres niveaux de gouvernement.

Nous croyons qu’il est précisément dans l’intérêt du développement et le bien-être de notre région que les Syndics doivent porter leur contribution à tous les dossiers qui les concernent.

C’est justement la continuation d’un parcours que nous avons commencé dans les années et qui, dans le passé, a permis de concrétiser des résultats importants. En effet, toutes lois récentes sur la réorganisation des Collectivités locales sont nées à l’intérieur de notre groupe de travail des Syndics unionistes.

Nous avons à ce propos une proposition à faire aux collègues Congressistes ; dans le sillon d’un travail que les Syndic unionistes sont déjà en train de faire tous les jours, notamment sur le territoire et dans le cadre du Conseil permanent des collectivités locales, pour les question plus techniques nous proposons une modification au Statut de l’Union Valdôtaine : insérer la « Table des Syndics » à l’intérieur de la Conférence des Administrateurs, pour faire face aux différents thèmes ponctuels.

La perspective est aussi celle d’un raisonnement pour maitriser le futur de notre Peuple: l’actualité nous demande d’y arriver préparés et avec les idées bien claires, là où les autre préfèrent dépenser des mots et des polémiques.

Nous demandons de travailler ensemble, de façon constructive, pour la mise à point des sujets essentiels pour les municipalités, telles que la loi régionale n. 48 du 1998, la loi régionale n. 54 du 1995, la loi régionale n. 6 du 2014, et enfin la loi électorale des municipalités.

Nous voulons faire le point sur l’état de l’art de la réalisation du processus de réforme des collectivités locales et sur une nouvelle définition des transferts financiers aux Communes. La nouvelle organisation territoriale en domaines qui dépassent les traditionnelles limites des Communes pour l’optimisation et la rationalisation des ressources doit être plus que jamais mise en valeur.

En particulier, du point de vue financier, les critères de la loi 48 sont à repenser entièrement : tous doivent comprendre que les choix futurs doivent être expression d’une exigence partagée, et non d’une sensibilité particulière ou exclusive. On devra aussi prévoir une augmentation de ressources spécifiques destinées aux Associations de Communes et aux Unités des Communes et, nous devrons repenser la gestion globale global de la finance locale.

Les propositions de travail politique et le développement

Evidemment, sur le théme du développement nous voulons laisser quelques pistes de réflexion ; le Mouvement pourra les prendre en charge, les analyser et les élargir ultérieurement.

Développement économique

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Nos espaces de moyenne montagne sont vivants et riches de productions agricoles de qualité. L’agriculture, qui a façonné nos paysages au cours de l’histoire, a aujourd’hui encore une place déterminante dans l’économie de notre Commune. Nous avons besoin que tous les territoires ruraux restent vivants, valorisent leur typicité et leurs ressources naturelles pour répondre à une demande forte de la part de nos concitoyens. La montagne ne doit pas pour autant devenir un sanctuaire, elle doit rester ouverte et accueillante, forte d’une population active et d’une production agricole responsable. Pour cela il faut soutenir davantage encore sur une agriculture durable capable de préserver l’environnement et de développer une activité indispensable pour garantir la vitalité de notre et la qualité de la vie de nos campagnards. Notre politique agricole doit reposer sur 3 piliers principaux: protéger les ressources naturelles, afin de permettre aux générations futures de répondre à leurs propres besoins ; encourager le binôme agriculture/tourisme, pour assurer le maintien de la population en montagne et le développement économique de nos territoires ; favoriser les échanges, l’initiative et la solidarité sur un même territoire, en assurant au même temps un nouvel équilibre entre les hommes et leur territoire.

Aménagement et développement du Territoire 


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 L’aménagement durable de notre territoire doit être encouragé. L’associationnisme entre les Communes doit renforcer la cohésion entre les différents plans d’aménagement et, à ce propos, il faut favoriser le regroupement et la concertation des services d’urbanisme dans les nouvelles associations de Communes. Nous devons favoriser le développement des méthodes et des règles d’urbanisme qui puissent permettre l’émergence de nouvelles techniques de construction moins gourmandes en énergie et plus respectueuses du territoire. Une attention particulière doit être réservée à la mise en valeur et à la protection du patrimoine bâti et paysager, dans la perspective d’un fort potentiel attrait touristique. Pour ce faire, il est nécessaire aussi de réserver une attention particulière à la récolte des déchets urbains ; dans les actions que nos administrations communales mèneront dans ce domaine, il est important que le principe « pollueur payeur » soit davantage présent. Les personnes qui génèrent de la pollution doivent assumer leur part des coûts.

Développement de l’Ecole et de la Culture 


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La défense de notre spécificité et identité linguistique, le développement d’une école réellement plurilingue et ouverte au monde, la promotion du droit à l’étude pour nos jeunes et les investissements dans les bâtiments scolaires doivent continuer à être présents et à avoir une place de relief dans nos programmes de Gouvernement. En outre, sur le territoire est essentiel d’établir des rapports formels de partenariat et d’entente entre les Institutions scolaires et les renouvelées Unités des Communes, dans le but d’atteindre une utilisation rationnelle des infrastructures et des équipements. Sans doute, on doit arriver à une concertation avec l’Administration régionale pour rationaliser et pour parvenir à une gestion efficace du patrimoine immatériel. Ces efforts sont nécessaire pour renforcer l’identité propre de chaque communauté.

Développement du Welfare et soutien de la Famille 


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Une attention particulière doit être consacrée au développement de nouvelles formules organisationnelles du travail permettant la conciliation entre temps de travail et temps consacré à la famille. Il est par ailleurs nécessaire de continuer à prêter attention au système de welfare qui est géré en collaboration avec la Région et les nouvelles Unités des Communes, en cherchant d’un commun accord de trouver les outils juridiques susceptibles de donner des réponses aux attentes de notre population, et ce pour continuer à garantir une Vallée d’Aoste solidaire entre les générations.

Développement des nouvelles technologies 

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A tout cela s’ajoute la nécessité de se concentrer avec une particulière attention pour poursuivre une série d’actions coordonnées entre Région et Communes pour renforcer la diffusion de la bande large, car les autoroutes numériques sont un facteur déterminant pour assurer l’égalité des chances à nos concitoyens, développer de nouvelles opportunités de travail et combler cette fracture numérique qui oppose les zones urbaines aux zones rurales. Nous devons faire en sorte que cette fracture numérique ne se transforme pas en déficit démocratique pour les populations de nos Communes, qui courent le risque de ne pas avoir les mêmes opportunités que les autres citoyens.

La méthode de travail

 Pour faire face à ce nouveau défi nous devrons, en tant qu’Union Valdôtaine, mettre en œuvre, dans nos Communes et dans tous les lieux de la politique, une méthode de gouvernement, où les principes phares de notre action et du développement territorial soient proximité, efficacité et flexibilité.

Proximité : amener la responsabilité des choix au plus près des gens, afin que les décisions finales soient prises en connaissance de cause ; on doit continuer à impliquer les citoyens, les associations économiques et culturelles du territoire, pour définir ensemble des réponses concrètes à nos concitoyens.

Efficacité : la démocratie de proximité peut contribuer à optimiser et accélérer le processus décisionnel. Le mur contre mur, en dépit de quelqu’un qui a de la peine à le comprendre et s’est enfermé dans des vieilles logiques de clan, est improductif et appartient au passé.

Flexibilité : chaque action sur le territoire devra être le fruit d’échanges et de concertation transparents et rapides grâce également au recours à l’Internet. Tout cela devra permettre d’appliquer correctement les décisions prises dans le respect des procédures prévues et des principes indiqués. En utilisant ces principes, il est nécessaire, dans le détail, de mettre à jour les contenus de nos programmes. Sans oublier toutefois que les piliers de notre programme doivent être défendus et développés.

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